Madagascar
Nos projets solidaires :
Stage de patisserie
Au lycée à Antsirabe : les élèves de seconde suivent un stage de confection de brioches, sablés et crêpes.
Plus tard dans l’année, ils apprendront à réaliser du pain et des croissants.
Les fours ont été financés par DEPARTS ET DÉPARTS micro crédit.
Une seconde vie pour vos vêtements à Madagascar
En France il y a plus de 22 000 containers « Le relais » où vous pouvez mettre les vêtements que vous ne souhaitez plus porter. Ce que vous ne savez peut-être pas, c’est qu’une partie de ces vêtements part dans trois pays africains (le Burkina Faso, le Sénégal et Madagascar)
À Madagascar, 350 tonnes par an vont être triées par thème (robes , Jeans, vêtements pour enfants…) . Ce tri donne du travail à plus de 100 personnes dans la ville de Fianarantsoa.
Les ballots constitués sont achetés par des personnes qui vont les revendre.
C’est le cas de Raseta qui tient un stand au marché d’Ambositra (une ville située sur la RN 7 entre Antsirabe et Fianarantsoa). Raseta s’est spécialisée dans les vêtements pour enfants . Elle achète un ballot 600 000 ariary (120 €) et en tire un bénéfice de 100 000 ariary (20 €) . Elle parvient à vendre 2 ballots par semaine et souhaite agrandir son commerce de vêtements pour enfants « référence européenne ».
Elle nous a contactés pour obtenir un micro crédit de 2 millions d’ariary. Tinahy vient de lui faire signer ce contrat. Elle s’engage à nous rembourser cette somme sur un an. Raseta est très heureuse et remercie les voyageurs DEPARTS et DEPARTS Micro crédit Pour ce coup de pouce.
Une « gargote » formatrice au Lycée Picot à Antsirabe
C'est un petit local au sein de l'établissement, où les 1 000 élèves peuvent boire une boisson chaude ou manger quelques gâteaux lors des récréations,et ce pour quelques centimes. La directrice souhaitait améliorer ce lieu, plutôt vétuste. Nous avons saisi la balle au bond pour lui proposer que cette gargote devienne un projet pédagogique pour les élèves. Dans le cadre d'ateliers périscolaires des élèves vont donc se transformer en pâtissiers pour réaliser des gâteaux individuels qui seront vendus par d'autres élèves chargés aussi de la comptabilité de cette « petite entreprise ».
Autre avantage ces gâteaux ne seront plus vendus sous film plastique. Ce sera un petit plus pour la planète mais aussi la cour de l'école dont les recoins regorgeaient de ces emballages.
Déjà des cours de pâtisserie en ateliers périscolaires ont démarré,
« La pratique a commencé le samedi 12 novembre »,précise Safidy enseignant de ce lycée et Il ajoute : «nous avons formé plusieurs groupes de 8 à 10 personnes. La réciprocité de notre motivation pour cette insertion professionnelle fait dérouler les séances dans un cadre réjouissant.(...)Je tiens à remercier DEPARTS d'avoir mis en place ce projet dans notre école et pour tous vos apports.Vous pouvez compter sur moi, pour vous faire part des acquis des élèves en temps voulu. Espérant que celle-ci ne soit que le début de beaucoup d'autres formations professionnelles, je vous adresse mes vives reconnaissances. »
Il nous reste à trouver le financement. Les travaux de peinture, l'achat de mobilier et de matières premières se montent à 800 €.
Vous pouvez participer à cette opération innovante par vos dons en mentionnant «Mada gargote». merci !
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Soutien à une école de brousse, situé à 36 km de Fianarantsoa
Viviane, l’ancienne directrice du collège d’Antsirabé (ce collège possède un gite où nous nous arrêtons) nous écrit depuis son village natal de Tamambo :
" Mon village natal se trouve en brousse à 36 km de Fianarantsoa. J’ai commencé ma scolarité dans cette école. Actuellement il y a 100 élèves qui sont inscrits avec deux instituteurs qui assurent un enseignement de la 12° à la 7 ° (de maternelle à CM2) les taux de réussite du certificat de passage en 6 ° est de 85% de réussite (contre 50% dans le reste du pays.)
Mais cette école a un besoin urgent de travaux :
Le toit en paille fuit en saison de pluie, les murs en briques s’effritent et le sol est en terre battue. Il n’y a pas assez de bancs, le directeur utilise les bancs et tables de l’église. Il manque aussi des livres, stylos, cahiers, dictionnaires… et aussi des volontaires."
Le coût des travaux de rénovation du bâtiment et l’achat des tables et bancs se monte à 2 200 €. Les parents d’élèves prennent en charge 500 €. Il me reste à trouver 1700 € afin de lancer ces travaux.
" Merci de m’aider pour que le rêve d’une meilleure éducation devienne réalité pour ces enfants"
Vous pouvez aider ce projet en versant votre aide à DEPARTS avec comme mention « Aide école Mada » Vous bénéficierez d’un reçu fiscal de la part de DEPARTS.
Voici les projets que les voyageurs ont décidé de soutenir (mise à jour juin 2019):
Un four pour une école et un gîte.
L’idée vient des femmes de l’association. "Chaque fois que l’on reçoit un groupe important au gîte on manque de pain et il faut aller à Fianarantsoa en acheter et c’est loin" Nous avons donc décidé de financer la construction de ce four à pain . Les 270 enfants de l'école pourront bénéficier de pain et de gâteaux à la cantine, de plus les femmes pourront y cuire des gâteaux qu’elles vendront au marché. Cela leur permettra de bénéficier d’un revenu supplémentaire.
Panneau et four solaires pour l'association de femmes FIVOY à Betapoaka (près d'Ambalavo):
Cette année les voyageurs ont décidé d'acheter 3 fours solaire afin de chauffer l’eau des douches et donc de réduire la consommation de charbon de bois et aussi l'Installation d’un grand panneau solaire pour éclairer la cuisine et le gîte
Internet au Collège Picot de Clorivière à Antsirabé
Raccordement du collège de 770 enfants au Wifi.
En avril nous avons acheté une visseuse et des vis pour renforcer les bancs et bureaux de toutes les classes.
Outils pour Feno le sculpteur jardinier
Il est jardinier, passionné par la permaculture. Mais son premier métier était menuisier. Il fabriquait des meubles. « J’ai réalisé quelques sculptures puis un jeu de mölki aux couleurs malgache. J’en ai vendu 11. Cela représente 2 mois de mon salaire et donc ça me motive pour continuer. Je vais travailler sur des poupées russes à l’effigie des anciens présidents malgaches afin de les vendre dans les marchés» DEPARTS l’a aidé pour l’achat d’une perceuse pour graver et dessiner sur le bois, des ciseaux à bois, une ponceuse. « C’est super, je suis autonome et je travaille le soir chez moi »
Fabrique de marmite en alu recyclé à Ambatolampy
Nous avons commandé la réalisation de masques en tissu renforcé pour protéger les ouvriers de ces entreprises.
Eliane l’étudiante
Eliane habite dans un petit village à deux heures et demi du centre-ville de Tana (+ si embouteillage). Elle termine sa 3 ème année à l’université en section Développement et Management. « J’allais arrêter la fac car je ne pouvais pas payer l’inscription ni les frais trimestriels. » DEPARTS lui a payé les frais d’inscription pour cette 3 ème année plus la saisie et l’impression de son mémoire qui porte sur l’analphabétisme en milieu rural à Madagascar ». Il faut savoir que 50% des malgaches ne savent ni lire ni écrire. Nous restons en contact car l’an prochain elle hésite entre continuer en quatrième année ou rentrer dans la vie active.
Témoignage de Sylvestre qui explique l'aide qu'a offert DEPARTS à un hôpital à Tana.
« Durant mon internat J’ai fait des gardes dans une maternité d’un hôpital à Tana nous précise Sylvestre. Je ne supportais pas la souffrance de ces femmes malgaches. Elle n’avait pas le droit à la péridurale car c’était trop cher, je leur administrais un calmant mais sans grand effet. En consultant internet j’ai découvert ce médicament norvégien qui a l’air d’être efficace car il est utilisé par les femmes norvégiennes que la péridurale. Mais rien n’est encore acquis car c’est une commission de professeurs malgaches qui a le pouvoir de décider si ce médicament sera utilisé mais auparavant je dois réaliser un test en double aveugle sur un certain nombres de patientes. Bien entendu on ne m’aide pas pour lancer cette opération. J’ai tapé à la porte de certaines ONG médicale à Tana, dont je tairais le nom mais aucune n’a voulu m’aider. Et donc c’est vous -DEPARTS- une petite association de voyageurs solidaires qui finançait ce projet. C’est incroyable mais c’est surtout génial ! Merci DEPARTS au nom de toutes les femmes malgaches! »